En six éditions les Ecureuils ont croisé le Mena trois fois. Bilan : deux défaites et un nul. Face à sa bête noire sous-régionale, les Ecureuils n’auront pas vraiment le choix demain, jeudi, s’ils veulent rejouer la seconde finale de leur histoire dans ce tournoi.
Le Niger s’est servi du tournoi de l’Uemoa comme répétition générale depuis 2007 pour construire son équipe. Le travail fait dans la continuité a permis au Mena de participer aux deux dernières éditions de la Can. C’est d’ ailleurs le tournoi qui a révélé la star de la sélection, l’attaquant Moussa Maazou (Victoria Guimarès/Portugal) alors qu’il évoluait encore au Niger. Donc s’il ya un pays où le tournoi de l’Uemoa n’est pas un tournoi comme les autres c’est bien au Niger.
Les Ecureuils ont déjà croisé le Mena à trois reprises. Première confrontation en 2009, à Porto-Novo, le Bénin avait accueilli le tournoi. C’était à la 3e journée, les nigériens avaient besoin d’un succès pour se hisser en finale et Farouk Bawa l’avait offert aux siens 1-0. Deuxième confrontation un an plus tard, en 2010, à Niamey et c’était la finale. L’enjeu était plus important, le Bénin disputait sa première, le Niger était à sa troisième déjà, après avoir perdu en 2007 contre la Cote d’ivoire et 2009 contre le Sénégal. Issifou Hinsa ouvre la voix du sacre au Stade Seynou Kountché de Niamey. Petite mais glorieuse victoire 1-0 devant les Ecureuils. Troisième confrontation, en 2011 à Dakar, première journée du groupe B. Isaac Louté avait ouvert le score pour le Bénin qui va concéder l’égalisation sur pénalty plus tard.
Demain après-midi à 15heures 30 TU ce sera donc la quatrième confrontation consécutive. Après deux journées les Ecureuils sont en tête du groupe B, pour s’y maintenir et se qualifier pour la finale, il faudra vaincre la bête noire. Les Ecureuils ont fait meilleure impression que le Niger face à l’adversaire le plus faible du groupe et du tournoi. Le Mena partira avec un léger ascendant psychologique puisqu’il n’a jamais perdu face au Bénin. Quant aux Ecureuils, la victoire face au bissau-guinéens à réveiller les ambitions de finale. Faudra relever e défi.
Latoundji , va probablement s’appuyer sur la même formation qui malmené la Guinée-Bissau. Les clés du jeu seront confié à Djibril Naim , auteur d’un doublé et meilleur buteur du tournoi. Puis Affissou Tamou, passeur contre la Guinée-Bissau sera le jocker de luxe. Car la jeunesse pourrait être la solution face à l’épouvantail nigérien.