Il n’avait jamais dirigé une équipe de football, sa première c’était le dimanche dernier à Bamako. Omar Tchomogo a débuté sa précoce carrière d’entraineur par l’équipe nationale et un nul à l’extérieur. Mais c’était juste un intérim !
Géraud Viwami
Le résultat nul obtenu à Bamako sous les ordres d’Omar Tchomogo , fait déjà rêver , les fans de l’ancien buteur des Ecureuils qui voit déjà en lui le successeur parfait de Manuel Amoros. N’allons pas vite en besogne.
Un poste de sélectionneur n’est pas une mince affaire. Si la Cote d’Ivoire en recrutant Lamouchi à prouver que le facteur expérience peut être mis de côté. Il est une évidence que celui de la compétence est indéniable. Un bon entraineur quel que soit son niveau a d’abord de bons diplômes. Le vécu de footballeur ne remplace pas les acquis requis pour le métier. Sinon pourquoi Zinédine Zidane passe ses diplômes ?
Omar Tchomogo n’a pas encore les diplômes requis même pas un UEFA B pour oser s’asseoir de façon confirmée sur un banc de touche d’une sélection nationale A. . A 36 ans, sans aucune expérience d’entraineur il a encore beaucoup à apprendre, lui qui joue encore en DH en France au Fc Montélimar. S’il veut réellement faire carrière sur le banc, il devra vite retrouver ses calepins et passer ses diplômes à temps. Toutefois il reste très utile dans le staff où il exerce depuis décembre 2009 notamment pour son rôle d’éclaireur auprès des néo-internationaux lui qui disputé les deux premières CAN du Bénin en 2004 et 2008.
Le nul obtenu à Bamako est certes un bon résultat mais c’est aussi l’arbre qui cache la forêt comme souvent au Bénin. Une sélection nationale se bâtit sur des années sur un projet bien précis avec une génération de joueurs formés au préalable avec les profils adaptés.
En attendant dans les semaines à venir ou plutôt après les remous à la fédération , le Bénin va encore se chercher un sélectionneur national.
Une direction technique digne du nom
Au lieu de faire l’inutile comparaison entre Amoros et Tchomogo sur deux matches, il serait plus bénéfique de fonder une direction technique nationale digne du nom. Le Bénin ne manque pas de talent mais de politique détection, de formation et de suivi des joueurs.
Au Bénin, on a souvent tendance à assimiler la direction technique national au seul directeur technique alors que qu’il doit avoir équipe de techniciens qualifiés pour faire un travail de fond. Il est clair qu’o doit repenser notre football , les élections approchent à la fédération , le futur bureau à deja sur pain sur la planche.
Bonne analyse.
Si vous voulez des techniciens locaux aguerris, financez leurs diplôme et insérez les à la fin du cursus dans d’encadrement! ce n’est pas sorcier.
Tu raconte du n’importe quoi il à plus de diplôme plus que bon nombre d entraineur béninois il a même dit qu’il a diriger les jeunes de valance en France tu est qui toi pour poser cette question si bete? Il a même jouer en ligue 1 française donc arrêt avec ta question de merde la. oK?
Cfait des mois que je cherche a joindre la FBF afin d’offrir mes services au pays, rien.impossible de les contacter,aucunes addresses valident.je suis diplomes de la federations hollandaises de football,et je suis pret a le faire gratuitement juste contre quelques emoluments. nous pouvons joindre l’experience et la connaissance.Omar est bon, juste qu’il apprenne avec un qualifie et interchange les idess.
President moucharafou,la balle est dans votre camp