Le groupe de Manuel Amoros pour les rencontres de Juin devra accueillir deux nouveaux éléments, Omotoyossi et Ogunbiyi. Le sélectionneur français est prêt à se passer de ces deux joueurs, Anjorin Moucharafou en déciderait autrement.
Aubay
En dix ans le climat des coulisses n’a pas visiblement changé autour des Ecureuils. Entre les joueurs « parrainés » et les profils réellement sélectionnables, les sélectionneurs n’ont jamais eu la tâche facile. Dernière illustration.
La semaine dernière Manuel Amoros a sorti sa liste des 21 joueurs retenus pour les matches de juin contre l’Algérie et le Mali. Le technicien français a décidé de se passer de Mouri Ogoubiyi , blessé à la cuisse et de l’attaquant Razak Omtoyossi en grande méforme et sans compétition depuis plusieurs mois. Sauf qu’à la fédération, ses choix n’ont pas été appréciés ; Anjorin Moucharafou n’a pas digéré l’absence de ses deux internationaux béninois d’origine nigériane. Aux dernières nouvelles, Omotoyossi et Ogounbiyi seront bien dans le groupe sans le quitus du sélectionneur.
Dossou, victime collatéral
Dans sa liste initiale Amoros a retenu Jodel Dossou du club africain de Tunis. Le milieu offensif béninois est en grand forme. Titulaire, il a été buteur hier lors de la défaite des clubistes devant Sfax 1-2 pour le compte la 6e journée des play off du championnat tunisien.
Sauf que la présence du joueur ne serait pas du goût du président de la fédération. Dossou a bien reçu son invitation officielle pour la sélection nationale, mais n’a pas encore reçu son billet d’avion pour rallier Cotonou. Alors qu’une première vague des joueurs expatriés est arrivée hier soir.
De sources proches de la fédération on apprend que le retrait de Dossou de l’effectif a été fait contre la volonté d’Amoros. Cette même source précise qu’on reprocherait au joueur d’être passé par les Requins et Cifas, deux clubs de l’ancien camp rival de celui qui dirige la fédération actuellement. Il serait tout simplement une autre victime collatérale de la crise qui a secoué la fédération.
Amoros menace de claquer la porte
Le climat est bien tendu entre le président de la fédération et le sélectionneur national. Face à ce jeu de pouvoir réalisé contre sa volonté sur la liste des Ecureuils, le sélectionneur national menacerait de déposer sa démission avant même les matches de juin. Alors que son contrat expire en fin d’année prochaine, Amoros joue quasiment sa carrière à la tête des Ecureuils sur ses matches de juin. Pas sûr qu’il reste après non plus.
Aubay!merci pour ces info. C’est dommage pour ce jeune joueur et le benin aussi.