Il y a un an, on lui a reproché d’avoir eu un groupe restreint, un peu juste où parfois des joueurs blessés comme Wisdom Aka s’installaient sur le banc de touche. Il semble avoir tiré leçon. Cette fois-ci, il lui sera reproché d’avoir un groupe trop important pour quelqu’un qui a passé 18 mois à la tête des Ecureuils. Et qui sait que 23 joueurs auraient été suffisants pour peaufiner, affiner des automatismes nécessaires pour deux matches cruciaux.
Une chose est sure, en ratant la coupe d’Afrique des nations, le sélectionneur s’est mis à dos le président de la fédération béninoise de football. Manuel Amoros aux commandes depuis 18 mois, est proche de la fin de son bail de deux ans, et est bien à la croisée des chemins. S’il ne peut sauver complètement sa tête, il lui restera juste à se faire une réputation face à deux grands adversaires pour mieux rebondir, dans six mois, à la fin de son contrat au Bénin. Une qualification pour le mondial étant bien hypothétique, il sait qu’à défaut d’atteindre la ligne d’arrivée, il doit négocier les deux virages d’un difficile tournant.