De passage à Cotonou, les Panthères du Gabon se préparent pour affronter dimanche les Eperviers du Togo. A quelques heures de cette rencontre capitale pour les hommes de Paulo Duarte, le gardien n°1 et vice capitaine des Panthères, Didier Ovono a bien voulu nous dire un mot sur le sujet. Pour le dernier rempart gabonais, pour se qualifier, il faudra obligatoirement marquer au moins un but sans encaisser.
Didier Ovono, dimanche vous jouez le Togo dans une rencontre capitale pour les Panthères du Gabon. Dites-nous dans quel état d’esprit allez-vous abordé ce match ?
Didier Ovono : Déjà on est très content parce que cela fait longtemps qu’on n’était pas revenu au pays, surtout en équipe nationale. Je pense que le groupe est serein, on est tous dans une bonne phase. On se prépare pour un match capital. On a déjà l’expérience de ces genres de rencontres. On sait ce qui s’est passé en 2008 au Togo. Je crois que cette fois-ci, la donne est vraiment différente. On devra obligatoirement marquer un but et ne pas encaissé ou marquer deux buts pour se qualifier. Donc, je pense que dans nos têtes c’est clair et précis. Il faudra qu’on marque au moins un but pour se qualifier dimanche à Lomé.
Quelle sera alors la tactique à adopter ? Faut-t’il attaquer ou procéder par contre-attaque?
Non, on ne peut pas se permettre de contre-attaquer. Il faut savoir que qui contre-attaque subis le jeu. Donc aujourd’hui, on est dans une position où nous sommes huitièmes (8è) en Afrique. On ne peut pas se permettre de contre-attaquer. On va au Togo pour jouer notre va-tout et marquer un but dans ce match parce que se sera la clé. Et là, faudrait chercher à marquer le plus vite possible.
Peut-on dire dans ce cas que vous allez au Togo en conquérant, histoire de ramener la qualification au pays ?
Je ne dirai pas en conquérant. Je dirai plutôt qu’on va serein. On sait qu’à l’extérieur, c’est très compliqué car l y a des choses qui entre en compte. Mais pour nous, l’essentiel et le plus important c’est de ramener coute que coute la qualification parce qu’on a tous envie d’être présent en Afrique du Sud en janvier prochain.
Propos recueillis par Armel ROLENGA KASSAVI

