Ethiopie- Bénin / Djidonou : « On part favoris »

Parmi les retours, celui de Djidonou est un symbole, depuis son éviction au profit de Guillaume Bémènou. Le gardien de Mulhouse (CFA) s’est confié à nos confrères de footafrica365.fr. (Extraits).
Yoann, vous allez retrouver les Ecureuils du Bénin pour les éliminatoires de la CAN 2013, la semaine prochaine en Ethiopie. Comment appréhendez-vous cette rencontre face à cette équipe que vous connaissez peu ?
Au vu des joueurs rappelés, on part favoris. C’est toujours compliqué de jouer à l’extérieur en Afrique, mais on a déjà réussi dans les mêmes conditions par le passé, alors on peut croire en nos chances.
Pour le Bénin, la parenthèse des éliminatoires de la CAN 2012, avec cette triste dernière place de votre groupe, est-elle bien refermée ?
Oui, c’est notre état d’esprit. Les deux années passées sont derrière nous. Il est temps de repartir de l’avant, et de retrouver notre standing, si on peut dire. On était quand même dans les vingt premières nations africaines, et on a malheureusement perdu des places. A nous de redresser la barre.
Fait encourageant pour les Ecureuils, beaucoup de joueurs importants, comme Stéphane Sessegnon, Michaël Poté ou Razak Omotoyossi, ont cette saison un important temps de jeu, et des statuts de titulaire régulier dans leurs clubs. Cela vous met dans de meilleures dispositions qu’en 2010…
Bien sûr. A la CAN 2010, seuls quatre joueurs sur les onze de l’équipe titulaire débutaient régulièrement dans leur club. Aujourd’hui, il y en a beaucoup plus. On a pris du galon, je dirais. On a mûri, on sait maintenant où on va. Et puis, le fait de ne pas s’être côtoyés pendant deux ans va nous permettre de retrouver cette joie de jouer ensemble en équipe nationale. Ce sentiment de joie qu’on avait au début, et qui s’était un peu effiloché par la suite.
Le Bénin a désormais pour sélectionneur Manuel Amoros. Comment s’est passé la prise de contact avec lui ?
Très bien. Rien que le nom de Manuel Amoros évoque beaucoup de choses aux amateurs de football en France. C’est quelqu’un. Je l’ai eu au téléphone deux fois, on a discuté de mon poste. Il pensait que j’avais des problèmes avec le public béninois. Je lui ai dit que ce n’était pas le cas, que j’étais d’accord pour revenir si tout rentrait dans l’ordre. J’ai compris que Manuel Amoros voulait que les choses soient carrées, qu’il visait d’abord la qualification pour la CAN 2013, puis le Mondial 2014.
Propos recueillis par Patrick Juillard (Rédaction Football365/FootSud)