Il a disputé les éliminatoires de la Can 1998 avec la sélection béninoise. Mais la suite n’a pas été reluisante. Malgré tout, l’appel de sa terre natale a été plus fort. « Jimmy », Jean-Marc Adjovi-Boco va bâtir le projet Diambars au Bénin.
« Je suis parti en claquant la porte. En fait, j’avais été très mal traité. Mais je n’ai pas envie de ressasser le passé. Aujourd’hui, je constate qu’il y a une réelle volonté politique au Bénin et je souhaite monter au Bénin, un projet identique à celui de Diambars », a déclaré hier aux médias, Adjovi-Boco. Le président co-fondateur de l’institut Diambars compte donc participer à la formation de jeunes joueurs béninois. « Je sais que c’est difficile. Mais avec une bonne rigueur et une bonne organisation, on peut y arriver. Je peux vous dire que c’est un projet de vie. Ce sera un projet sport-études et les enfants vont y entrer à 13 ans », a-t-il confié. Au cours de la conférence de presse organisée au ministère des Sports, Jean-Marc Adjovi-Boco a clairement affiché sa volonté de réussir au Bénin. D’ailleurs, l’expérience de Dakar (Sénégal) l’a bien édifié. Il rappelle que Diambars compte déjà 11 joueurs professionnels évoluant en Europe, 20 joueurs inscrits dans des universités au Sénégal et en France pour leurs études supérieures et 23 joueurs évoluant en Ligue 1 au Sénégal. En effet, le club a rejoint cette saison l’élite. « Le club offre un football de qualité », a-t-il fait savoir. Pour la mise en place de Diambars au Bénin, une étude de faisabilité a été lancée. Cette phase prendra six mois. Ensuite, le projet sera vraiment mis en œuvre. Mais pour y arriver, il faut une meilleure organisation du football au plan local. Pour ce faire, il a sollicité Jérôme Champagne, ancien directeur des relations internationales à la Fifa.
Rappelons que dans notre édition du mardi, vous avez pu avoir une idée large du projet avec l’interview de Moussa Kamara, directeur de Diambars Sénégal.
(Avec Epiphane Bognaho)