Didier Aplogan , a donné vendredi dernier , à la salle de conférence de son ministère , une conférence de presse au sujet de la crise qui secoue le football béninois. Le ministère des sports a officiellement annoncé la reconnaissance du bureau d’Anjorin Moucharafou, une décision qui jailli directement du conseil des ministres.
« Nous validons l’assemblée générale du 15 Avril dernier », donc par conséquent le bureau coopté par Anjorin Moucharafou. C’était le principal centre d’intérêt de la conférence donné par Didier Aplogan, qui se prononçait officiellement, pour la première fois sur la crise qui secoue le football Béninois. Selon le ministre, l’Etat Béninois ne fait que suivre la décision de la Fifa du 15 Avril dernier. Pour éviter les sanctions au plan international. Il est important de rappeler que la décision a été prise en conseil des ministres en l’absence du président Boni Yayi.
Les efforts de réconciliations continuent !
Le ministre des sports, a également, évoqué les actions entreprises afin d’aboutir à une solution interne entre les deux camps en désaccord. Mais à en croire le ministre, le camp Attolou, celui des démissionnaires du 15 décembre 2010, n’est toujours pas prêt à aller à la table de négociation avec le camp Anjorin qui est quant à elle prête à faire des concessions. Didier Aplogan envisage un comité de transition pour les deux années de mandat qui reste au bureau reconnu. Didier Aplogan assure que les efforts de négociations continuent et qu’il espère qu’ils aboutiront.
La décision du Tas, jeté à la poubelle
Pendant longtemps, le public pensait que la décision du tribunal arbitral sportif , libérerait le foot de ce mal qui le gangrène. Seulement le Tas a certes rendu une décision claire où il a reconnu Attolou en tant président de la fédération béninoise de football. Et lors de la conférence de presse le Dr Cheikh Diop, avocat de Victorien Attolou, a bien rappelé qu’il revenait aux juridictions béninoises d’entériner le bureau d’Attolou. Mais comme cette décision de droit diversement interprété pour le ministre, la requête étant rejetée pour la forme. Cette décision est donc de nul effet.
Le sort du football béninois réside entre les mains d’un président de fédération en prison, et d’un bureau fédéral qui n’a aucune garantie d’offrir un championnat de qualité au peuple béninois dont le dégoût pour le sport roi s’amplifie à cause de ses dirigeants.
Géraud Viwami