La dernière date du 15 septembre annoncée par le tribunal arbitral du sport pour rendre son verdict sur le cas béninois semble être la bonne. Mais personne n’a la clé des délais de la décision du Tas, et là, le temps qui passe tue à petit feu tout une génération de jeunes footballeurs. Autant il y a 10 mois voire 6 mois on s’en prenait aux protagonistes de la crise, autant aujourd’hui, on doit se poser les vraies questions. Allons-nous attendre que le tribunal arbitral du sport repousse sa décision en 2012 avant de nous rendre compte que le championnat n’est pas facultatif dans un pays engagé dans des joutes internationales ? Après le Rwanda en octobre prochain, ce sera le déplacement au Sénégal pour le tournoi de l’Uemoa. 3 matches à disputer, 3 matches diffusés dans le monde, « 3 occasions de nous mettre encore dans la honte», comme l’appréhende les supporteurs. La rigolade n’est-elle pas enfin terminée pour passer à un événement sportif national impliquant nos potentiels internationaux. Cela devient une urgence nationale pour sauver les joueurs, les clubs et surtout le peu de crédit qui reste à notre football et ses dirigeants depuis que les livres des records marquent que nous sommes le seul pays au monde à avoir un président de fédération en prison, même si présumé innocent.
Mais cette crise est à moitié résolue depuis que les clubs ont décidé de reprendre le championnat, mis c’est sans compté sur notre super ministre qui entretienne une crise qui ne devait pas être une.
DANS NOTRE PAYS ON GOUVERNE POUR SOIT ET NON POUR LE PEUPLE.
On ne pouvait pas avoir pire comme ministre des sports.