Ismaël Adéothy, Pierre Hinvi, Athanase Bocco et Magloire Oké étaient entre autres chargés de porter la parole des 20 clubs professionnels sur 26 qu’ils représentent, hier au siège de la Ligue du football professionnel. De la reprise du championnat à une issue pour la crise du football en passant par les rôles du ministre des sports et du président de la république.
Aubay
« Chaque club présent est décidé à reprendre le championnat et nous allons écrire à la ligue pour demander cela. » L’objectif de la rencontre avec la presse est donc clair : la reprise des championnats. Ismaël Adéothy, président du collectif des clubs plante le décor. « Des échéances sont proches, enchaîne-t-il, et on se demande si on aura les bons éléments qui peuvent jouer début septembre ». L’inquiétude des clubs face à la prestation des joueurs dans un contexte d’inactivité est bien perceptible. Mais pour ceux qui ont eu le temps d’oublier les raisons de l’arrêt du championnat, Pierre Hinvi vient rappeler : « Certains responsables au plus haut niveau ont décidé de fouler aux pieds les règles qui régissent nos institutions du football. Nous avons décidé de stopper le championnat. » Dans la chronologie, le directeur technique de l’Aspac, champion en titre, regrette la reprise avortée du championnat le 9 avril 2011 du fait des interférences organisées par une partie des acteurs du monde du football. Ainsi, Ismaël Adéothy dira que les clubs, après maintes tentatives ont été reçus par les responsables de la Ligue qui ont confié avoir compris que l’instance chargée d’organiser les championnats avait pris les dispositions au plan sécuritaire dans les stades pour la reprise. Tirant conclusion de tout cela, les « clubs déclinent toute responsabilité quant à la non reprise du championnat.»
Le football est malade d’un système voulu par certaines entités (…) La solution à la crise n’est pas dans nos mains. A la suite d’Ismaël Adéothy, Pierre Hinvi enchaînera, « ce n’est pas une crise entre les hommes, mais une crise de vision. A l’ère du professionnalisme, la méthode a changé et il ne faut pas revenir en arrière.