William Dassagaté, meneur de jeu de l’Aspac : « On doit gagner le match de dimanche pour au moins sauver l’honneur »
Dimanche prochain, l’Aspac accueille l’Espérance en match de retour des 16e de finale de la ligue des champions. Après la raclée encaissée à Tunis (5-0), William Dassagaté, le milieu offensif du port s’est confié à nous. Il revient sur les conditions de l’échec tunisien et évoque la manche retour. Entretien.
Réalisé par G. Viwami et Aubay
Qu’est-ce qui justifie la débâcle de Tunis ?
Il faut reconnaître que l’adversaire était de taille et plus expérimenté. Au début du match nous étions un peu crispés, quand on regarde la carte de visite de l’Espérance on a eu un peu peur et c’est ce qui a joué sur nous surtout en première période.
Est-ce que c’est l’Aspac qui n’était pas organisé ou l’adversaire qui était trop fort ?
Certes l’adversaire était fort mais nous aussi on a n’a pas appliqué certaines consignes à la lettre.
Donc vous reconnaissez que l’Aspac n’était pas à 100% ?
Oui, on ne l’était pas.
Et pensez-vous que si vous êtes à 100% vous pouvez renverser la vapeur à Cotonou?
Justement rien n’est tard même si on n’arrive pas à se qualifier, il faudra au moins prendre les trois points.
Votre semaine de travail comment s’est-elle passée ?
Au niveau du groupe l’ambiance est toujours bonne, le coach a bien bossé avec nous dans tous les compartiments. On a beaucoup travaillé avec le ballon parce que la condition physique y est déjà. Et on espère que ça payera dimanche prochain.
Dans quel état d’esprit allez-vous aborder le match de dimanche, est-ce juste pour sauver l’honneur ou pour se qualifier ?
Moi je dirai plutôt que c’est pour sauver l’honneur. Mais l’Aspac doit gagner même si on n’arrive pas à remonter la pente, on doit prendre les trois points.
Pensez-vous que le retour d’Alain Gaspoz puisse changer la donne ?
Son retour peut apporter un plus parce qu’on avait l’impression qu’il y avait quelque chose qui manquait en son absence et je crois qu’il a déjà corrigé certaines fautes qui étaient intolérables grâce à la séance vidéo que nous avons eue.