Kraké 9e, Aspac 10e. Les deux équipes, vice-championne et championne en titre, hasard du calendrier, s’étaient croisés samedi, donnant un avant-goût de leurs capacités. Autant dire que le match a été ennuyeux par moments, haché, techniquement pauvre et tactiquement limité. Quant à la maturité des joueurs, il y a beaucoup à dire. Sur le papier, l’affiche était belle. Sur le terrain, c’était un football très moyen. Emile Enassouan qui dirigeait l’équipe de l’Aspac et Moussa Latoundji ont failli y perdre la voix face à tant d’approximations.
Les équipes, à l’intersaison ont souffert des approximations dans les recrutements ou les maintiens de certains joueurs dans leurs effectifs respectifs. Latoundji à Kraké, et le coach titulaire Gaspoz ont bon dos pour dirigeants et supporters déçus par les résultats. Dans le professionnalisme naissant, il n’y a malheureusement pas d’école pour former les dirigeants comme c’est le cas des entraîneurs et joueurs.
A propos de ces derniers, c’est en effet le moment de vérité. Pour les internationaux Coréa, Fassassi (Kraké), Salomon, Fousséni, Allagbé, Mamam, Fanou, Kassa, Yolou et Sakibou (Aspac), la double confrontation est une occasion de tirer vers le haut leurs coéquipiers. C’est un challenge à la hauteur duquel ils doivent se hisser.