« Après la victoire 3-0 au Rwanda, j’avais expliqué à mes dirigeants, à M. le Ministre, M. le Président de la Fédération et M. le Président de la Ligue professionnelle, qu’on ne pouvait pas continuer comme ça, que j’allais rentrer en France.» c’est ce qu’a déclaré Nobilo dans l’interview que vous pouvez lire sur cette page.
En incriminant ainsi les 3 têtes du football béninois, le technicien français a lancé la balle dans le camp des dirigeants.
En espérant que les voix officielles nous donneront une version, nous avons approché certaines sources administratives proches du dossier. Selon la lettre du sélectionneur, «les articles du contrat ne sont pas conformes aux discussions. » Cela, on le lit dans l’interview. Ce qu’on n’a pas lu de façon explicite, c’est l’accès au « fax, à l’internet », tout comme le non-paiement de primes au staff alors que les joueurs ont eu une augmentation. Autres raisons évoquées, selon nos sources, la famille. Nobilo a raté la rentrée scolaire de ses enfants et cela semble l’avoir affecté. Enfin, des questions de billet d’avion. Nobilo en réclamait 9, le texte du contrat en a mis 6.
Les petits détails qui font mal ont donc eu raison du courage du sélectionneur Nobilo.
« Mauvaise surprise et non-événement »
« Un non événement. Les arguments étant trop personnels, pas forcément objectif.» C’est ce que nous a confié un responsable qui a requis l’anonymat. « Son arrêté et le texte du contrat lui ont été envoyés pour lecture. Il s’est basé sur l’arrêté pour démissionner sans discuter. »
Selon les mêmes sources, il serait mieux payé que Michel Dussuyer, son prédécesseur.
Des techniciens locaux pour l’Uemoa
L’absence de Jean-Marc Nobilo à l’entraînement mardi matin lors du regroupement pour le tournoi de l’Uemoa met devant la scène les techniciens locaux. Le plus en vue est Fortuné Glèlè, présent dans la machine depuis 2007 et qui a connu toutes les éditions du tournoi de l’Uemoa, même si les résultats n’ont pas suivi.
Aubay
Encore Fortuné GLELE pour nous ramener de la honte comme d’habitude. C’est déplorable!