La France part dans la confusion, la tête basse, comme elle s’est qualifiée face à l’Irlande. C’est la très bonne nouvelle du mardi, pour les français, à chaud, c’est difficile à admettre. Mais pour nous, c’est une bonne nouvelle que de mettre un terme à 6 ans de flou de temps perdu et de scandales. La frustration de Zidane face un coaching défaillant s’exprime par un coup de tête sur Materrazzi, la colère d’Anelka qui a côtoyé de grands entraîneurs s’est exprimée par une injure dont la nature réelle reste inconnue. Pendant 6 ans, la France a été divisée en deux en réalité, malgré les ententes de façade et les déclarations de joueurs soutenant le « farceur » Domenech. Zidane dit de lui qu’il n’est pas un entraîneur, Robert Pires avait dit qu’il est crispant, Trézéguet a dû mettre un terme à sa carrière. Monsieur Domenech préférant des joueurs de seconde zone évoluant en France, comme Gignac à la place des expérimentés tels que Trézéguet, buteur adulé en Italie. Tout est parti de ce genre de conneries qu’on l’a laissé faites en disant qu’on le soutenait. Le président Escalettes de la Fédération française et ses acolytes du conseil fédéral et tout le reste ont été comme hypnotisés.
De ma position de béninois, je vois 3 scandales majeurs dans le football international : la main d’Henry qui qualifia la France pour le Mondial, la dissolution des Ecureuils du Bénin et évidemment loin devant, la longévité de Domenech à la tête de l’équipe de France pendant 6 ans !
Les Français ont montré leurs limites en la matière, refusant de payer quelques millions d’Euros d’indemnités de licenciement au farceur Domenech après un Euro raté en 2008, ils voient leur drapeau traîné dans la boue et leur honneur bafoué à la face du monde. 50 ans après avoir donné l’indépendance aux africains, la France, en terre africaine échoue dans un des domaines où elle a fait partie des meilleurs. Quelques semaines après la renaissance de la Françafrique, l’ex-colon n’est plus aussi fringant qu’avant, et ses linges sales se lavent dehors. Pour cette France-là, celle de Domenech, qui au moins ne sous embrouillera plus, j’ai honte et mal. Sincèrement.