Le dépôt des dossiers pour l’appel à candidature au poste de sélectionneur des Ecureuils a été clôturé la semaine dernière. Mais avant même qu’une commission n’étudie les dossiers et que le Comité exécutif de la FBF ne soumette ses propositions à la validation du ministre des sports, une certaine presse a déjà lancé une campagne d’intoxication qui vise à faire croire à l’opinion publique que la charte des sports exige que ce soit le président de la FBF qui désigne le futur patron des Ecureuils.
Le processus qui conduit à la nomination du sélectionneur national au Bénin est connu de tous. Par le passé, du moins, jusqu’à ce jour, le Comité exécutif de la FBF lance un appel à candidature, met en place à l’interne, un comité ad hoc pour étudier les dossiers et faire des propositions. Tous les membres du Comité exécutif se réunissent ensuite en plénière pour établir une liste de trois prétendants qui est soumise à l’appréciation du ministre des sports. Ce dernier consulte son cabinet et nomme le patron des Ecureuils. Mais il se chuchote de plus en plus que cette formule viole les dispositions de la charte des sports qui veut que ce soit le Comité exécutif qui opère un choix et qui le soumette au ministre des sports pour validation. Mais qu’à cela ne tienne, certains journalistes sportifs dans leurs récents commentaires n’ont pas hésité à susciter le samedi dernier, la polémique, en précisant que c’est plutôt au Président de la FBF qu’échoit exclusivement le choix du sélectionneur national. En fait, il s’agit d’une manœuvre qui n’est que la première phase d’une campagne d’intoxication. Les difficultés relationnelles de Moucharafou Anjorin et de Sébastien Adjavon sont connues de tous. Mieux, puisque les deux hommes n’accordent plus leurs violons, chacun d’eux fait désormais minutieusement le point de ses hommes au sein du Comité exécutif de la FBF. Et, au bout de l’arithmétique, Moucharafou Anjorin et ses partisans ne pèse pas plus que 4 voix. En outre, d’autres membres dudit comité exécutif ont entre-temps rallié le camp de Sébastien Adjavon. Moucharafou Anjorin réduit en minorité, ne saurait donc influer sur le choix du futur sélectionneur des Ecureuils. Il va de soi que le technicien qui se verra confier les rênes des Ecureuils sera celui voulu par Sébastien Adjavon. Le contrôle de la sélection nationale est alors en passe de lui échapper. Les prérogatives du Président de la FBF sont donc de plus en plus réduites à celles de la représentation.
seflimi, aubenouvelle.info