Quart de finaliste de la Can 2019, les Ecureuils font leur rentrée sur les dates Fifa de ce mois de septembre avec deux rendez-vous amicaux face à la Côte d’ivoire et l’Algérie. A quoi s’attendre ?
La série des « gros » continuent
Depuis sa prise de fonction en juin 2018, Michel Dussuyer n’a pas eu de repos avec les qualifications de la Can 2019. Les Ecureuils n’ont connu que de gros clients, sur les douze derniers matches officiels le Bénin a affronté le Sénégal, l’Algérie, le Togo, la Guinée, le Maroc, le Ghana et le Cameroun en ayant perdu qu’une seule fois contre l’Algérie à Blida en octobre 2018. Des signes de progression et d’expérience pour un groupe peu chamboulé. Avec la qualité des adversaires et les bons résultats engrangés, l’effectif garde sa constance et ne perd pas sa motivation et continuent de grandir davantage. La spirale est positive mais devra être encore confirmée contre deux des trois derniers champions d’Afrique.
Améliorer le jeu offensif
Même si les Ecureuils ont accroché un quart de finale devenu historique face au Sénégal en Egypte l’été dernier. Tout est loin d’être parfait dans le jeu des Ecureuils. Dussuyer a réussi à construire son équipe avec une assise défensive cohérente qui est devenu son socle mais devant elle doit encore progresser. Le jeu offensif des Ecureuils est bien limité entre un manque de créativité et une animation trop réduite à des initiatives personnelles des joueurs. Les Ecureuils souffrent à se montrer dangereux dans le jeu. Collectivement peu huilé quant il s’agit d’inquiéter l’adversaire dans sa moitié. Sur les trois buts inscrits à la Can deux sont survenus sur coups de pied arrêtés. On aimerait bien voir des signes d’avancement sur le chantier offensif sur cette trêve internationale bien que réduite.
Préparer la relève
Avec quatre cadres à plus de 33 ans, à savoir Stéphane Sèssegnon (35 ans) , Michael Poté (34 ans) , Khaled Adénon (34 ans) et Fabien Farnolle (34 ans), le sélectionneur des Ecureuils pense déjà à renouveler progressivement son effectif. Les deux derniers cités sont d’ailleurs absents sur les prochains rendez-vous pour blessure et choix personnel. Le technicien français a pris le pari de penser à l’avenir tout en essayant trouver une solution durable dans le couloir droit avec les premières apparitions de Youssouf Assogba (18 ans) l’arrière droit de l’USS Kraké en passe d’être transféré chez les jeunes à Amiens et une promesse de la formation dijonnaise , Mael Sèdagondji (20 ans). Né d’un père français et d’une mère béninoise il sera l’une des curiosités de ce rassemblement. On peut aussi citer la présence de l’arrière gauche de la JA Cotonou, Abdel Ouorou (21 ans) qui rentre dans ce sillage. Rappelons qu’au milieu avec les présences de Rodrigue Kossi (18 ans) et Anaane Tidjani (22 ans) la jeunesse était déjà présente à la Can.
Géraud Viwami