Fraîchement débarqué au Williamsville AC dans le championnat ivoirien , Abdel Bouraima nous accordé un entretien exclusif à la veille de l’ouverture de la troisième journée de championnat qui opposera son nouveau club au RC Abidjan ce vendredi en direct sur Canal + à 16h30. L’ailier international béninois parle sa nouvelle aventure, sa carrière et des Ecureuils.Entretien.
Alors, la vie est belle à Abidjan ?
Cela fait plusieurs semaines que je suis là. C’est une ville animée très vivante. J’y étais déjà venu par le passé donc je ne suis pas totalement dépaysé. En plus j’ai retrouvé quelques contacts surplace. Déjà, il y a Kabirou Koutché au club on se connaissait. J’ai aussi mon ami Christophe Aifimi , qui me donne aussi les repères. En ce moment, la ville est un peu bizarre avec la disparition de DJ Arafat (le musicien), tout le pays est en deuil.
Vous êtes un fan de DJ Arafat ?
Oui ! (rires) je dois l’avouer. Je suis un « chinois » Qui n’a pas danser sur un morceau de Dj Arafat. On ne s’en rend peut-être pas compte mais il a tellement marqué notre époque. C’est triste de le perdre ainsi. Mais comme on dit les artistes ne meurt jamais.
On a été un peu surpris de vous voir au Williamsville AC…
C’était une opportunité à saisir je suis content d’être là. Sincèrement j’ai fais un choix après mûre réflexion. Le club est ouvert, ça travaille bien pour mettre les joueurs en lumière tout en ayant des objectifs sportifs. J’aime la mentalité et le défi. J’avais eu des sollicitations de pays exotiques notamment mais le Wac avait ma faveur. Le club a de l’ambition, on m’as présenté un bon projet avec un recrutement cohérent. Avec le coach Gaflaoui qui est très exigeant. On a un bel effectif pour faire quelque chose.
Vous avez à votre actif plus d’une vingtaine de passes décisives sur les deux dernières saisons à l’Aspac et Energie, vos objectifs avec les Guêpes?
Déjà de rapidement m’adapter en premier lieu à la compétition. J’avance déjà bien sur ce plan. Avoir le plus de temps de jeu ensuite être décisif pour l’équipe marquer ou faire marquer peu importe. Il faut être utile voire indispensable par mes prestations. Jouer sur mes qualités et être au top.
« Dans une carrière tout se ne passe pas comme on veut »
Vous êtes déjà entré en jeu lors de la première journée contre la SOA (1-1), vous vous attendez à débuter prochainement?
Evidemment que j’ai envie de débuter. On travaille tous les jours pour cela. A l’approche des matches on a peu les pieds qui grattent mais c’est normal. J’ai envie de jouer le maximum de matches. La saison sera longue, cela, va tourner mais faut toujours être à l’affût.
Vos premières impressions sur la ligue ivoirienne. ?
C’est chaud ! Toutes les équipes se valent à ce que je vois quand on regarde le début de saison du promu Sol FC D’Abobo par exemple. La SOA a été championne l’année dernière. En tant que promu, le Wac avait été vice-champion il y a quelques saisons. Rien n’est joué d’avance. Globalement c’est assez rythmé avec des matches intéressants d’un bon niveau pour passer un cap davantage.
En parlant de cap, vous avez déjà connu l’Europe mais vous repassez la case départ presque…
(Il coupe) Pas la case départ ! Je ne suis plus le même footballeur qu’à mes débuts. J’ai beaucoup appris de mes expériences en Suède et Irlande. Cela m’a fait grandir humainement et sur le terrain. Après, dans une carrière tout se ne passe pas comme on veut. Il faut avoir le mental et repartir de l’avant parce que le foot n’arrête jamais à moins que vous abandonnez.
La sélection nationale reste dans un coin de votre tête ?
Honnêtement ! Oui c’est un objectif. J’ai déjà connu les U20 et les A’. Le prochain niveau c’est l’équipe fanion. Je sais que ça parle de moi dans les médias et sur les réseaux notamment avant la Can comme sélectionnable. Je suis fière d’être ainsi considéré. C’est le haut niveau, vous avez vu l’incroyable performance réalisée à la Can. Cela met la barre haute pour autre aspirant. Notre équipe progresse avec un coach qui travaille très bien. Si tu as la chance d’être convoqué il faut tout donner. J’attends mon heure c’est tout.
Entretien réalisé par Géraud Viwami