Après trois jours de stage à Paris, Michel Dussuyer a déjà réalisé la substance de sa préparation avant d’affronter l’Algérie ce vendredi soir. En attendant la dernière séance d’entraînement qui sera la reconnaissance de pelouse ce jeudi soir à Blida, voici comment le Bénin devrait évoluer.
Même organisation défensive.
On dit souvent qu’on ne change pas une équipe qui gagne et Michel Dussyer ne devrait pas déroger à la règle. Le technicien français va conserver son organisation à trois derrière préparé contre le Togo. Face aux Eperviers, il y a un mois le trio central Adénon-Verdon-Salomon s’est plutôt montré complémentaire et peu en difficulté. En quête d’assurance défensive cette configuration ne sera pas bouleversée. Sur les flancs par contre il pourrait avoir des choix forts. D’abord à gauche, David Kiki qui a disputé son premier match en Ligue 2 vendredi dernier part favori pour le poste de piston. Mais la concurrence est bien présente cette-fois avec Emmanuel Imorou , le caennais forfait face au Togo est dans le groupe. Bien plus expérimenté, et lancé en sélection il y a huit ans par Dussuyer, le joueur formé à Châteauroux connu pour son apport offensif peut être aligné.
A droite, il y a un petit match entre Seidou Barazé et Chamsdeen Chaona. Ce dernier aligné face au Togo devrait conserver son poste même s’il n’a pas participé au stage parisien contrairement au défenseur de Moulins Yzeure. Ce qui pourrait peser dans le choix du coach.
Sèssegnon replacé en meneur de jeu ?
Il peut être l’élément clé des Ecureuils sur cette rencontre par son positionnement. Aligné dans une doublette dans l’entrejeu avec Jordan Adéoti contre le Togo en septembre, le capitaine s’est beaucoup usé dans le replacement défensif. On a apprécié son sacrifice au service du collectif mais l’équipe en a souffert par un manque de créativité plus haut, dans les trois derniers mètres adverses notamment. L’ancien parisien pourrait retrouver un rôle nettement plus offensif en meneur de jeu, idéalement ou sur un côté avec une tendance à revenir vers l’intérieur. Ce qui pourrait amener le sélectionneur à inclure un second milieu défensif aux cotés de Jordan Adéoti, Sèssi d’Almeida ou peut-être le polyvalent Seidou Barazé.
L’énigme Poté ?
Aligné sur un côté face au Togo, il n’a pas rendu la meilleure copie de sa carrière, le positionnement de Michael Poté sera le facteur-clé de l’attaque. Parce qu’il pourrait être relégué sur le banc au profit d’un David Djigla qui monte en puissance en club. En pleine possession de ses moyens physique, le niortais bien plus à son aise sur le flanc.
Mais l’attaquant d’Adana Demirspor qui n’a pas participé au stage parisien pourrait être aussi associé à Steve Mounié à la pointe de l’attaque au cas où le sélectionneur décide positionner Sèssegnon en meneur de jeu derrière les attaquants. Sans doute la meilleure option.
Géraud Viwami