Depuis quelques jours les candidatures pleuvent déjà pour le poste de sélectionneur du Bénin, ça s’active dans les couloirs de la fédération béninoise de football et du ministère des sports. Après l’échec d’Omar Tchomogo le ministère des sports voudrait du chic.
Absente des joutes continentales depuis la Can Angola 2010, la sélection béninoise peine à retrouver le haut niveau africain. Une succession d’échecs tristement symbolisée par l’humiliation de Bamako en septembre 2016 face au Mali lors de la dernière journée des qualifications de la Can Gabon 2017.
De juin 2015 à décembre 2017 Omar Tchomogo a battu un record de longévité sur le banc des Ecureuils mais sans vraiment sublimer le groupe Bénin avec 40% de victoires seulement et un tableau noir en terme de résultat. Alors quel type de sélectionneur faut-il aux Ecureuils ? Dans leurs vœux les autorités béninoises désirent attirer un technicien expérimenté sur la scène internationale et évidement hautement qualifié. Normal. La procédure de candidature n’a jamais vraiment été officialisée. Les deux bureaux du ministère et de la fédération mènent une politique de communication difficile à cerner comme bien souvent. La nomination peut tomber à tout moment. On parle pourtant du poste suprême dans le foot béninois. Tout se joue pour l’instant dans les couloirs comme on peut s’en douter.
Le ministère veut du « Bling Bling »
Si le bureau fédéral semble passif avec le regard tourné vers les élections prévues en juin prochain, le gouvernement Talon se retrouve face à un gros défi, la nomination du premier sélectionneur depuis son avènement en 2016. Le précédent était déjà en poste avant la prise de fonction de la nouvelle ère. Rappelons que la nomination du sélectionneur national se fait en accord avec la fédération béninoise qui propose une shorlist au ministère pour la nomination car c’est ce dernier qui sort le chéquier et signe le contrat. Cette fois-ci selon nos informations, le ministère des sports voudrait frapper un gros coup en ramenant un nom « Bling Bling » sur le banc des Ecureuils. Une ambition pas étonnante pour un gouvernement qui a cassé la tirelire pour faire venir l’international camerounais Samuel Eto’o sur le sol béninois en mars 2017 pour une publicité lucrative pour le volet sportif du Programme d’Action du Gouvernement avec le ministre Oswald Homeky.
Parmi la trentaine de candidats ayant déjà postulé, le ministère serait en pince un ex international européen champion du monde. On attend impatiemment la première shortlist.
Géraud Viwami