Au lendemain d’un nouvel échec aux portes du Championnat d’Afrique des Nations Kenya 2018, Omar Tchomogo a essuyé sa septième défaite sur le banc des Ecureuils. Faisons le bilan de l’ancien de Guingamp après 26 mois de fonction.
un faible pourcentage de victoires
Débarqué à la tête des Ecureuils en juin 2015, Omar Tchomogo connaissait bien la maison. Pour avoir été capitaine de la sélection béninoise puis assistant dans le staff sous Manuel Amoros. L’ancien guingampais a dirigé 22 rencontres officielles toutes compétitions confondues (amicales + qualifications) avec les A’ et l’équipe fanion (8 victoires, 7 nuls et 7 défaites). Sous ses ordres le Bénin affiche un pourcentage de victoire de 36%. Bien maigre. A titre de comparaison, même s’il a officié moins de rencontres (7 au total) Didier Ollé-Nicolle son prédécesseur avait un pourcentage de victoire de 42% lors de son limogeage en novembre 2014.
Deux échecs sans identité
Sous son mandat le Bénin a surtout manqué deux rendez-vous continentaux. D’abord la Can Gabon 2017. Bien placés jusqu’à la dernière journée, les Ecureuils se sont effondrés à Bamako (5-2) en septembre 2016 alors qu’un nul était suffisant pour se qualifier. Premier échec. Puis le samedi dernier, le Bénin a perdu son match retour du second tour face au Nigéria après avoir gagné la manche aller 1-0 à Cotonou. Deux éliminations amères qui noircissent le tableau des résultats.
Au-delà de ces échecs, le Bénin souffre d’un manque d’identité de jeu qu’on peut incomber qu’au sélectionneur entre ses choix d’hommes et ses options tactiques qu’on a du mal à lire. Tchomogo a pourtant eu la patience et le soutien du système sans pour autant faire progresser son groupe. Sur les 22 rencontres dirigées, le Bénin n’a réussi que trois matches sans encaisser (Bénin – Gambie 1-0, Niger A’ – Benin A’ 0-1 et Bénin A’ – Nigéria A’ 1-0). Les 28 buts encaissés illustrent clairement un problème défensivement à solutionner. L’attaque n’est pas la plus flamboyante avec une moyenne 1,22/ match (27 buts au total).
Des chiffres peu convaincants qui reflètent bien le niveau de la sélection béninoise qui s’est contentée d’une petite victoire sans vraiment briller face à la Gambie en juin dernier pour la première journée des qualifications de la Can Cameroun 2019. Quelques jours plutôt pendant le stage , le public mettait déjà la pression en criant à la démission du sélectionneur qui n’est plus en position de force après 26 mois de fonction.
Sept baptisés
Le sélectionneur béninois a quand même lancé plusieurs nouvelles têtes sous le maillot jaune. Il a fait débuter David Kiki, Steve Mounié, Moise Adilehou, Cédric Hountondji, Marcellin Koukpo, et Olivier Verdon en sélection nationale. Le gardien de Black Leopards (Afrique du Sud), Christophe Aifimi et le défenseur d’Akwa United (Nigéria) Paterne Counou ont été convoqués à plusieurs reprises sans entrer en jeu tout comme Joris Ahlinvi, Chamsdine Chaona (Espérance de Tunis/Tunisie), Arsène Loko (Africa Sports/Côte d’ivoire) Apollinaire Danvidé (As Douanes/Niger).
Géraud Viwami
pas mal il faut que nous lui ajoutons un coach plus expérimenté que lui
j’aime bien son travail. je lui demanderais d’actualiser ses connaissances en matière des stratégies et techniques de jeu parce que ça va très vite au niveau mondial.