En réunion la semaine dernière la Caf a décidé de retirer l’organisation de la prochaine Can U17 au Madagascar. A trois mois du tournoi la Caf cherche un nouveau pays organisateur et si le Bénin saisissait l’occasion ?
Douze ans après la Can Junior 2005 organisé à Cotonou, le Bénin tient peut être une occasion d’accueillir une nouvelle compétition de la Caf.
En effet la semaine dernière, la Caf décidé de retirer l’organisation de la prochaine Can U17 au Madagascar. Selon le rapport de la dernière commission d’inspection de l’instance, l’île a accusé un retard conséquent dans les infrastructures. Ils ne pourront donc être prêts pour accueillir le tournoi dans les délais requis soit dans trois mois environ. La Caf cherche donc un nouveau pays organisateur. Les nations intéressées ont jusqu’au 30 janvier pour se manifester.
Un pari à prendre
Organiser un tournoi continental est loin d’être une question simple encore quand il s’agit dépanner alors que l’événement est imminent. Mais la Guinée Equatoriale à relever le défi de la Can 2015 donc c’est bien possible. Une Can U17 ne nécessite pas autant, le Bénin peut assumer. Les basiques c’est-à-dire les deux stades aux normes internationales existent. On peut s’appuyer sur le Stade Mathieu Kérekou et le Stade Charles de Gaulle. Le reste c’est la volonté et le budget.
La véritable interrogation restera la volonté politique si l’Etat béninois voudra prendre ce pari. Un pari qui pourrait avoir un impact positif et redonner envie au peuple béninois de s’intéresser au foot dans un contexte miné par les tendances claniques à la FBF. Si ces derniers sont prêts à travailler ensemble ce sera peut être le moyen de le prouver. Et puis qui ne voudrait pas récupérer une compétition toute faite pour mettre en valeur ses futures perles. Le champ est ouvert.
Devenu un repère pour les talents ouest africain grâce au tournoi international des centres de formation de football (Tic2f) , les Bénin confirmera son nouveau statut de plaque tournante du foot de jeune en organisant ce tournoi.
Eliminés par la Côte d’ivoire au premier tour des qualifications en aout dernier, les Ecureuils cadets peuvent rêver si les autorités décident de prendre le pari. La génération de Charbel Gomez peut croiser les doigts enfin jusqu’au 30 janvier.
Géraud Viwami