A la veille de son entrée en lice, le Gabon a sacrifié à la traditionnelle conférence de presse de veille de match face à la Guinée Bissau en ouverture de la Can 2017, c’est le vice-capitaine et défenseur de Cardiff, Bruno Ecuele Manga qui s’est présenté en compagnie de son coach, l’espagnol José Camacho. Morceaux choisis.
Bruno Ecuelé , défenseur des Panthères.
Sur l’ambiance et la motivation du groupe
« C’est vrai que l’ambiance est totalement différente. On est à l’hôtel on ne connait pas la température à l’extérieur. Je pense que la seule différence ce sera au niveau du résultat. Après en ce qui concerne l’équipe ou les attentes tout le monde ici et tous les gabonais quand on arrive très grand dans la compétition c’est-à-dire qu’on essaye de faire de bons résultats et aller plus loin qu’en 2012.
Le capitaine c’est Aubameyang qui n’a pas pu être la pour différente raisons. En ce qui concerne la motivation ou l’état d’esprit. On est motivé, pas seulement aujourd’hui depuis la préparation. On est très concentré. On a hâte d’être sur le terrain de demain et de débuter la compétition. On est prêt pour commencer cette Can «
La progression d’Aubameyang
« J’ai un peu vécu la progression d’Aubameyang. J’ai joué contre lui en Ligue 2 quand j’étais à Angers il était à Dijon. J’ai joué contre lui aussi en Ligue à Monaco, Lille et Saint Etienne. Chaque année où j’ai joué contre lui il allait toujours plus loin dans sa progression. Aujourd’hui il mérite ce qui lui arrive. Il est en encore jeune et il a encore une marge. Je discute avec lui régulièrement. On est tous content qu’il soit à ce niveau. C’est bénéfique pour le Gabon »
La pression
« Forcement il y a le stress accompagné d’émotion. Surtout beaucoup d’envie, ce qu’on a plus ressenti surtout aux entrainements c’est de l’envie. C’est pour ça je disais que la pression était positive. On est tous prêt à faire face à ce qui nous attend demain »
L’évolution du groupe
Depuis pas mal de temps on n’est pas très serein en équipe nationale. Après je pense qu’on apprend tous les jours. On a va surtout apprendre de ce qui s’est passé en 2015 en Guinée Equatoriale où on avait gagné le premier match. On s’est senti trop beau et derrière on est sorti au premier tour. Je pense qu’on s’est servi de ça aussi. C’est de l’expérience c’est de la maturité. On est prêt à affronter tout ça. On va essayer de ne pas commettre les mêmes erreurs.
José Camacho, entraineur des Panthères
« Il y a pas beaucoup de différence en Europe c’est les européens en Afrique c’est les Africains. Il faut faire la même chose se qualifier et aller au tour suivant. C’est important pour les joueurs parce qu’il y aura beaucoup de recruteurs. La Guinée n’a rien à perdre. Ils ont tout à gagner. »
Géraud Viwami à Libreville.