A la veille du duel décisif face à la Guinée Equatoriale demain après-midi au stade Mathieu Kerekou, le milieu défensif polyvalent Jordan Adéoti s’est confié à nous en exclusivité. Entretien.
A deux matches du terme des qualifications, les Ecureuils ont leur destin en main, dans quel état d’esprit allez vous disputer ces deux dernières rencontres en commençant par celle de demain ?
Avec l’envie de l’emporter tout simplement.On a un match important demain qui sera compliqué à jouer face à cette équipe de la Guinée équatoriale. Il faut l’aborder avec confiance et humilité.
En parlant de confiance, la situation administrative actuelle qui a entraîné le report du match ne vous a-t-elle pas perturbé ?
On a essayé de faire abstraction de ça et de se concentrer sur le terrain.Mais il est vrai, que ne pas savoir quand on va jouer, si on va jouer, être dans une constante incertitude n’aide pas du tout à la préparation de l’équipe et c’est vraiment dommage que ça se soit passé ainsi.
Vous étiez absent au match aller face à la Guinée Equatoriale est-ce un sentiment de rachat qui vous anime à la veille de ce match ?
Non absolument pas. Juste envie avec ce groupe d’aller le plus loin possible.
Apparemment vous tenez à disputer votre première Can avec les Ecureuils ?
On se concentre avant sur ce match très important pour nous et la suite de la compétition.Une victoire nous permettrait de rêver.Disputer une CAN avec le Bénin fait forcément parti de nos objectifs, ça serait vraiment merveilleux.
Parlons maintenant de votre rôle au sein de l’équipe vous êtes le pompier de service, arrière droit ou défense centrale, alors que vous aviez plus jouer devant la défense à Caen, quel poste vous convient le mieux ?
J’ai toujours eu la capacité de m’adapter au poste, d’être polyvalent donc je m’en sers pour répondre aux demandes du coach.Mais je dirais que le poste de défenseur central est celui dans lequel je suis le plus performant ces derniers temps.
Allez mouillez vous un peu, quel serait le scénario idéal demain. ?
Une victoire tout simplement.
Entretien réalisé par Géraud Viwami