Installé en novembre dernier, le comité de normalisation avait pour mission principale d’organiser de nouvelles élections à la fédération béninoise de football en avril dernier, mais le scrutin qui devrait être le dénouement de la crise n’a pas eu lieu. La dernière décision du tribunal de Porto-Novo a contrarié la volonté de la Fifa. Le comité de normalisation pourrait voir sa mission prolongée.
La fédération béninoise de football n’a toujours pas de nouveau comité exécutif, le comité de normalisation dirigé par Rafiou Paraiso n’a pas pu organiser les joutes électorales. Pourtant programmé sur les 03 et 04 avril dernier, le comité de normalisation mais des manifestations ont empêchés la tenue des assises au siège de la fédération à Porto-Novo. Ils protestaient notamment contre le mode de gestion du comité de normalisation jugée impartial et aussi ils contestaient également l’unique liste en course dirigée par Anjorin Moucharafou. Cette situation de tension a obligé le tribunal de la ville de Porto-Novo à suspendre jusqu’à nouvel tout congrès au siège de la fédération afin d’éviter un éventuel trouble à l’ordre public.
Le comité de normalisation a dû reporter la tenue du congrès électif au 4 mai. Mais la décision du tribunal n’ayant pas été levée, le président Rafiou Paraiso a annoncé en début de semaine que les élections ne pouvaient avoir lieu dans de telles conditions malgré le courrier de la Fifa arrivé quelques jours plutôt et qui exigeaient la tenue du congrès électif.
Comme le Togo
La Fifa a dépêché Constant Omari et Prosper Abega pour superviser les élections hier mais le constat n’était pas surprenant. Pas de congrès électif. Sous la menace d’une suspension pour ingérance politique, l’Etat a comme souvent imploré l’indulgence de l’instance faitière du foot mondial. Les deux émissaires ont eu un entretien avec le ministre des sports Oswald Homeky. Ce dernier aurait logiquement plaidé contre la suspension. Un son de cloche qui devrait être entendu. La suite ? Le comité de normalisation pourrait voir son mandat prolongé de quelques semaines pour enfin organiser les élections. Un scénario similaire à celui vécu par nos voisins togolais il y a quelques mois avant l’élection du colonel Guy Akpovi à la tête de la Fédération togolaise en février dernier. Le Bénin aussi attend toujours de voir le bout du tunnel.
Géraud Viwami
Cela me fait pitié, honte de voire notre football dans cette situation de crise depuis des années sans cesse.Et ceci à cause de quelques individus, qui sont aussi béninois. Je me demande ce qu’ils veulent faire avec l’argent; cherchez au moins la dignité. Ayez pitié de vos jeunes frères. Au côté du gouvernement, je leur proposerais de bien vouloir organisé une grande conférence avec les acteurs du football, invité les anciens, les sages les grandes personnalités du pays, pour parler comme frères et sœurs afin de trouver un terrain agréable à notre football. l’humilité et la tolérance doivent être au rendez- vous. je ne saurais fini sans dire un mot sur le match du 05/05/2016, j’aimerais que pour ce match contre la Guinée Équatoriale, le coach fasse 4-4-2 avec Gounongbé et Ruddy en attaque pour multiplier les chances en attaque.