L’Aspac invaincu domine son groupe dans le championnat de transition , après la victoire de mercredi dernier à Parakou devant les Buffles (2-1) à l’extérieur , nous avons rencontré l’arrière gauche international béninois Antonin Kassa (22 ans) qui nous parle ici de son club , leur parcours en championnat et de la sélection nationale.
Après une pige à Energie vous êtes revenu cette saison à l’Aspac où vous avez presque tout vécu, était-ce un aller-retour nécessaire ?
Il faut dire que c’était un retour imprévisible. Mais c’était une décision personnelle. Dans une carrière on fait des choix le football est comme cela et je ne regrette pas d’être là.
Votre équipe domine son groupe et vous êtes considéré comme un cadre dans le vestiaire, vous vous sentez capable d’aller au bout sur cette lancée ?
Vraiment ! Notre équipe est très jeune je crois que nous sommes rompus à la tâche et nous récoltons les fruits. Si travaille bien comme on le fait déjà on ira au bout. Je n’ai même pas peur, j’ai confiance en mes coéquipiers et au staff. On pourra faire quelque chose si on continue sur cette lancée.
Vous étiez à l’essai en Cote d’ivoire puis au Nigéria récemment pourquoi ne pas être resté à l’étranger ?
J’ambitionne de faire une carrière respectable au-delà de nos frontières comme tout le monde. En cote d’ivoire j’étais à l’As Tanda dans un premier temps mais les négociations ont coincées. Certaines conditions n’ont pas été respectées notamment par l’agent qui dirigeait les opérations. Ensuite il y a eu des contacts avec l’Asec et la JC Abidjan mais ça ne s’est pas fait. Au Nigéria, j’ai été également sollicité pour essai quand les clubs étaient en préparation mais là aussi ce n’est pas fait. Ces rendez-vous manqués n’étaient pas dû à l’aspect sportif. Mais je reste concentré et je laisse mes conseillers sportifs faire leur boulot. On verra au prochain mercato.
Vous étiez la doublure de David Kiki lors de la première journée des qualifications de la Can Gabon 2017 en Guinée Equatoriale et depuis vous avez disparu des radars de la sélection nationale ?
Jouer sous le maillot national c’est la consécration dans une carrière de footballeur. J’ai déjà connu une Can avec les juniors et ce sera un honneur de vivre une telle aventure avec les séniors également. J’ai le cœur tranquille, je pense que ma situation en club ne plaidait pas vraiment en ma faveur comme tous les joueurs locaux d’ailleurs. Maintenant nous avons des matches dans les jambes et je fais tous pour être au meilleur de ma forme afin d’être rappelé à nouveau.
Entretien réalisé par Géraud Viwami