Les Ecureuils n’ont plus de signer victoire en match officiel depuis juillet 2014 face aux Malawi, une triste série de six matches sans victoire s’est prolongée avec la défaite d’hier soir à Brazzaville contre le Congo.
Les Ecureuils écrivent l’une des pages les plus tristes du football béninois en termes de séries noires. Pourtant de septembre 2013 à juillet 2014, les Ecureuils ont enchainé quatre succès de rang contre le Rwanda, le Sao Tomé et le dernier face au Malawi. La série noire débutera, le 02 aout 2014 avec la défaite 1-0 et l’élimination aux tirs aux buts face au même Malawi. Le sélectionneur de l’époque, le français Didier Ollé-Nicolle a demandé des matches amicaux pour affuter son équipe pour les échéances futures. Il sera emporté par les vagues de mécontentements des dirigeants ayant suivi les deux raclées d’octobre et Novembre 2014 face à la Tanzanie 4-1 et le Maroc 6-1.
Il y a eu un changement de coach et comme c’est souvent le cas au Bénin le groupe des sélectionnables a été chamboulé. Par exemple, Ogouchi, Oré propulsés par Ollé-Nicolle ont disparu des radars, Bello etSalomon ont effectué leurs retours sous le maillot jaune.
Tchomogo se cherche encore…
Intérimaire entre juin et septembre 2013 lors de la fin des éliminatoires du Mondial 2014, son bilan : un nul 2-2 à Bamako face au Mali en juin et une victoire 2-0 face au Rwanda à Porto-Novo. C’était tout pour l’ère Tchomogo 1.
Son deuxième mandat est on ne peut plus officiel. Il a été nommé à la tête de la sélection dans la polémique quelques semaines avant la première journée des éliminatoires de la Can 2015.
L’équipe a ramené un nul aux allures de défaite de Bata contre la Guinée Equatoriale et a laissé un sentiment similaire après le deuxième nul concédé face au Mali à domicile en septembre dernier. Le visage présenté lors des deux premières journées a été peu convaincant tout comme de nombreux choix.
Le sélectionneur prône une philosophie de jeu offensif mais sans résultat pour l’instant. Ce qui sonne comme une évidence contrairement aux générations précédentes, il y a un noyau de sélectionnables évoluant notamment à l’étranger nettement plus aguerris.
Dans le contenu l’équipe laisse le public sur sa faim en terme de production de jeu mais elle se crée plusieurs occasions franches par match comme c’était le cas mardi à Brazzaville. Le réalisme à travailler ? La cohésion dans les phases offensives. Certainement. Au travail donc.
15 buts encaissés en six matches, organisation défensive en question
Sur les six derniers matches, les Ecureuils ont encaissé quinze buts y compris les deux de mardi dernier. Si les dix de novembre pèsent beaucoup dans la balance, il y a un réel problème de stabilité. Sur les dix derniers matches, le Bénin a aligné six quatuors défensifs différents. Khaled Adénon est le seul défenseur qui a disputé cinq des six matches en questions. Oumar Tchomogo devra vite trouver ses assises défensives.
Plus haut, l’attaque est plutôt dans les normes même si elle est Sèssegnon-dépendante. Le Bénin a marqué un but à chaque match durant cinq matches sur six ses derniers matches. Et ce avec trois buteurs différents. La palme d’or revient à Sèssegnon et ses deux buts contre la Guinée Equatoriale et le Mali, Suanon buteur contre la Tanzanie, Gestede contre le Maroc et Bessan contre le Congo sont les autres buteurs. Le potentiel est là mais l’exploitation laisse encore à désirer.
Un gros test face au Burkina Faso
Avec seulement deux points en deux journées dans les éliminatoires de la Can 2017, les Ecureuils auront une double confrontation décisive face au Sud Soudan en mars 2016. Mais avant il y a les préliminaires de la Coupe du Monde 2018, le Bénin jouera son voisin burkinabè vice-champion d’Afrique 2013. Après le Mali ce sera le deuxième grand test d’Oumar Tchomogo puisque que la double confrontation de novembre prochain sera décisive pour la suite des qualifications au Mondial 2018. Rappelons que le Bénin doit passer l’obstacle burkinabè pour entrer dans les groupes dont seuls les premiers seront qualifiés pour la phase finale en Russie. La route est bien longue, les deux matches de novembre seront la première épine.
Au-delà du résultat, la manière comptera pour un public qui est resté sur sa faim face au Mali et ce serait l’occasion parfaite pour mettre fin à la série noire en cours. Espérons.
Géraud Viwami et Aubay
Les six derniers matches
Aout 2014 : Malawi – Bénin 1-0
Ocobre 2014 : Tanzanie – Bénin 4-1
Novembre 2014 : Maroc – Bénin 6-1
Juin 2015 : Guinée Equatoriale – Bénin 1-1
Septembre 2015 : Bénin – Mali 1-1
Octobre 2015 : Congo- Bénin 2-1
Bonjour merci pour ces informations. Vraiment c’est triste et c’est honteux pour notre pays le Bénin , le petit pays que plusieurs autres nations Africaine qu’Europenne respect en beaucoup de terme ,mais on n’est toujours derrière a regarder les autres dancer. Nous avons une très bonne équipe et nous avons de très bon players qui se font parler d’eux qu’ils sont au travail dans leurs clubs respectifs (ils sont tous bons les Écureuils) même le dernier en championnat maison . Mais la seul chose qui est à défaut c’est la politique du sport Béninois c’est à revoir au Dieu .En ce qui concerne le sélectionneur de l’équipe ,c’est vrai que le Bénin depuis Fabius on n’a plus jamais la chance avec la peau blanche ,voilà que nous consommont locale. N’oublions pas que les autres pays africains on tous compris que en consommant local on finies toujours pas rester à la maison maison en consommant importer on gagne et on n’a de bonne qualité en plus .Mais reste positif sur mon équipe en verras pour la suite BONNE CHANCE MON PAYS . J’AIME LE BENIN
Le bénin a une très belle équipe avec la résolution de la dernière crise les choses.vont changés au bénin jusqu’à présent on ne joue pas les championnats alors que les jeunes ont du potentiel laissons le temps au temps vive le réveil du Bénin