Neuf membres du Comité exécutif de la Fédération béninoise de football ont animé hier jeudi dernier, au siège du Conseil économique et social de Cotonou, un point de presse. Valère Kakaï Glèlè (photo), vice-président de la Fbf, Président du Conseil de gestion de la Ligue de football et porte-parole du groupe a exprimé son désaccord avec le Président Ahouanvoébla quant à la date de lancement du championnat et pose ses conditions.
La date du 27 décembre 2014 a été retenue par le Comité Exécutif de la Fédération béninoise de football pour lancer le championnat national de première division dénommée Ligue 1. Cette décision qui a été prise le mercredi 26 novembre 2014, a l’issue d’une séance de travail extraordinaire a été remise en cause hier par Valère Kakaï Glèlè et 8 de ses pairs de la Fbf à savoir : Faustin Godovo, Rigobert Koutonin, Pédro Ayéma, Magloire Oké, Imorou Bouraïma, Liamidi Soumanou, Sahada Issifou et William Fangbédji. Le principal animateur du point de presse a d’abord expliqué que seul le Conseil de gestion de la ligue qu’il préside est qualifié pour organiser les championnats de Ligue 1 et de Ligue 2, selon textes qui régissent l’organisation du football au Bénin. Valère Kakaï Glèlè affirme avoir déjà saisi par correspondance, le Président de la Fbf pour lui notifier les conditions que pose le Conseil de gestion de la ligue comme préalables au lancement des championnats pour le compte de la saison 2014-2015.
Les conditions que pose Valère Glèlè
Il s’agit notamment du paiement des dettes aux commissaires au match et aux arbitres pour le compte de la saison dernière ; de la réfection et de l’équipement du siège du Conseil de gestion de la ligue ; de l’inspection des stades devant accueillir les matches du championnat et au besoin, leur mise en conformité aux normes statutaires ; de la subvention des équipes de Ligue 1 et de Ligue 2 ; du sponsoring des championnats et de leur médiatisation puis enfin de la réunification effective de la famille du football. Valère Kakaï Glèlè justifie ses exigences par les déboires qu’a connu le Conseil de gestion de la ligue, la saison écoulée. Il dénonce la mauvaise gestion des subventions allouées par le Ministère des sports et la Fifa à la Fbf. Lesquelles subventions n’auraient pas véritablement profité aux clubs.
La sortie médiatique de Valère Kakaï Glèlè le 11 décembre 2014 rappelle celle du 20 décembre 2010 où 12 membres sur 15 avaient démissionné du Comité exécutif de la Fbf alors présidé par Moucharafou Anjorin. Le football béninois entre encore dans un virage dont nul ne sait comment il va s’en sortir…
Le minimum qu une fédération de foot puisse faire c est d organiser le championnat pour que les joueurs soient compétitifs mais au Bénin chaque année se ressemble la FBF accuse le ministère des sports et vis versa prenez exemple au Togo qui sont mieux organisé que nous. Dommage nos dirigeants nous plonge et après on accuse les joueurs d être pas au niveau
je pense que les dirigeant de FBF ont de vraies têtes de mule. ils n’écoutent personne et pensent à leur ventre. l’avenir les demandera un compte. c’est du folklore, ils sont tous ensemble et veulent troubler la population. mais je pense qu’ils se trompent eux-même.