sans club, depuis son départ de Clermont en fin de saison dernière ,Fabien Farnolle (29 ans) s’entraîne actuellement avec la réserve de son club formateur Bordeaux.L’international béninois a accordé une interview à Francefootball.
«Fabien, il paraît que vous vous entraînez du côté de Bordeaux avec la réserve. Est-ce vrai ?
Effectivement, je m’entraîne avec eux. J’ai demandé à coach Battiston, qui a gentiment accepté. Je l’en remercie d’ailleurs ! Ces dernières semaines, il y avait Pierre Ducasse, Florian Marange, Fahid Ben Khalfallah. Aujourd’hui, il y a encore Matthieu Chalmé. C’est la maison ici. J’ai été formé là. Toute ma famille y habite et du coup à la fin de mon contrat à Clermont, on a directement déménagé. À Bordeaux, ils sont prêts à m’aider. Jusqu’à quand, je ne sais pas (rires) ? Je ne suis pas maître de mon destin, mais je me tiens prêt !
Aujourd’hui, vous êtes sans contrat mais vous avez pourtant eu des contacts durant l’été.
Nice était intéressé. Il y a eu Rennes aussi un moment. Guingamp également. Il y avait pas mal de clubs, mais à chaque fois ils ont privilégié quelqu’un d’autre. A l’étranger, il y avait l’OFI Crète, mais il y avait des rumeurs de retards de paiement et comme j’avais connu une situation similaire au Portugal, j’ai préféré ne pas donner suite. Un club polonais est également venu aux renseignements, le Korona Kielce (qui vient d’enregistrer l’arrivée d’Olivier Kapo, ndlr), mais on n’a pas réussi à s’entendre financièrement.
Après votre départ de Clermont, pensiez-vous que ce serait aussi compliqué de retrouver un club ?
On ne peut pas s’attendre à ça. Après quatre saisons à Clermont, dont ma dernière qui a été la plus régulière de ma carrière (Clermont a terminé 3e meilleure défense en 2013-2014, ndlr), je souhaitais connaître autre chose. C’était la fin d’un cycle et j’avais l’impression que ambitions ne collaient plus avec celles du club. Aujourd’hui, je n’ai pas de regret. Mes amis, mes proches, des agents, tous pensaient que retrouver un club, ce serait plié assez vite, mais je ne suis pas défaitiste ni pessimiste, j’ai déjà vu pire. Physiquement et mentalement, je suis bien, il ne manque que les contacts (rires).»