Comme l’année dernière l’Etat béninois s’apprête à envoyer à nouveau 22 jeunes joueurs au Brésil pour un programme d’insertion sociale et de pratique de football. Après une première expérience très controversée sous le ministre Aplogan, voici septs raisons pour lesquelles les parents et le peuple béninois ne devraient pas laisser ses gamins s’exiler au Brésil pendant neuf mois.
2- Les premiers bénéficiaires ont été tous pénalisés. Beaucoup ont perdu le fil de leur cursus académique après leur retour au Bénin. D’autres se baladent dans les académies locales , certains jouent en championnats sans être vraiment prêts et le reste est hors-radar. Un sérieux handicap pour leur avenir. Les parents de ces gamins doivent y penser sérieusement.
3- De fausses promesses ont été faites aux bénéficiaires de l’année dernière. L’Etat avait parlé d’un retour surplace des meilleurs éléments du groupe mais la encore rien n’a été fait. Le bricolage a été encore prouvé quand ils ont parlé de poursuivre la formation de ces jeunes dans le centre du projet Goal sis à Missrété et toujours inachevé.
4- Le départ de ces jeunes servent d’autres intérêts , notamment des cadres du ministères des sports qui y trouveront des frais additionnels à leur gagne pain habituel
5- Les moyens investit dans ce projet peuvent servir a installé une vraie académie nationale au Bénin avec un bon suivi et bénéfique pour les jeunes. Et ça Edmé Codjo l’avait dis il y a plus d’un an avant même que la génération d’Ulrich Quenum n’embarque pour le Brésil. Depuis personne n’y a penser.
6- L’objectif principal du projet c’est l’inclusion sociale par la pratique du sport en d’autres termes ,on sélectionne des gamins doués qui rêvent de foot de haut niveau et d’une formation de qualité pour d’autres fin. Le foot n’est pas la priorité du projet , Moussa Latoundji , encadreur lors de la première expédition a vite compris et quitté très tôt le navire.
7- Dans neuf mois , ces gosses seront de retour au Bénin et vous vous rappeler de cet article que vous lisez en ce moment. Les parents pourraient avoir des regrets mais ce sera trop tard. Les profiteurs auront gonflé leur portefeuille et comme il y a un an les enfants seront les gros perdants.