(Dixit Victorien Attolou, président de la Fbf)
11h15, sur le perron du siège de la Fbf, Victorien Attolou entouré de son comité exécutif s’adresse, sans papier, au peuple du football…
Aubay
Une série d’hommages va débuter. Son père, ancien secrétaire administratif de la Fbf durant une dizaine d’années, puis son oncle, François, ancien arbitre international sont les deux premiers qui reçoivent ses hommages. Le nouveau patron du football béninois montre ainsi que les chiens ne font pas des chats et qu’il n’est pas un étranger dans le football.
Les anciens footballeurs défunts et tour à tour toutes les composantes du football béninois y passent. Victorien Attolou souligne la fin heureuse de la crise du football, mais rappelle tout de même que personne n’est sorti indemne de celle-ci. Il va alors en appeler au rassemblement dans la justice et l’équité, tout en précisant qu’aucune chasse aux sorcières ne serait engagée.
Arrêter le cirque et repartir à la base
« Une victoire par hasard et 2 défaites qui suivent », c’est le cycle qu’entend briser le nouveau patron de la Fbf. Ce cycle qu’il qualifie de cirque qu’il faut arrêter pour se consacrer à la préoccupation fondamentale : « le football à la base ». Et pour cela, le premier combat annoncé est celui des infrastructures.
77 communes, 77 terrains
Le nouveau défi est entendu. Le Bénin qui dispose de 77 communes devra avoir 77 terrains en pelouse synthétique annonce le nouveau président sous les clameurs des supporters présents.
Soulager l’Etat à travers le sponsoring
Pour finir, le président Attolou annonce que désormais la fédération béninoise de football développera « le sponsoring pour soulager les caisses de l’Etat.»
Loin d’un discours programme, cette adresse du président de la fédération béninoise de football est un prélude au chronogramme précis qu’il promet au peuple du football qui pourra ainsi suivre ses actes et ses promesses.