Les Ecureuils locaux affronte le Mena cet-après midi pour le compte de leur première sortie au tournoi de l’Uemoa qui a démarré hier à Dakar. Une rencontre aux enjeux diverses.
Affiche de la finale de l’année dernière à Niamey, ce match Bénin-Niger promet malgré tout. Entre une équipe du Niger qui pense à sa CAN et des Ecureuils au chômage depuis neuf mois.
La première raison est tout simple, le Niger va disputer dans moins de trois sa première Coupe d’Afrique des Nations. Les joueurs présents à Dakar étant la charpente de l’équipe A elle-même le Mena ne sera pas là pour rigoler. La préparation a déjà commencé ! Encore que les émissaires Gabonais, Tunisiens et Marocains devraient faire un tour à Dakar pour espionner leur futur adversaire. Champion en titre le Niger a donc tout à prouver.
Pour le Bénin, Les Ecureuils locaux comme l’a dit Edmé Codjo « joueront leurs chances à fond » Sur le plan collectif, le Bénin ne sera pas aussi extraordinaire que son adversaire. Ça c’est sure. Les joueurs étant sans compétition depuis neuf mois. Ils manqueront de fraicheur physique. On comptera donc sur les exploits individuels.
Louté , Salomon, Barazé , Fassassi , et Coréa l’expérience comptera !
Isaac Louté, auteur de deux buts lors du dernier tournoi à Niamey, représente la première arme béninoise, même s’il n’est pas dans une grande forme. Dans son sillage, Djamal Fassassi, auteur d’un superbe but contre les Ivoiriens lors de l’édition dernière, reste un bon joker dans ce tournoi tout comme Cédric Coréa.
En défense, Edmé Codjo alignera, Salomon-Barazé, ce duo qui avait déjà été titulaire lors du tournoi de 2010. Cette paire sera la tour de contrôle de la base arrière.
Lanignan, Dossou futurs étoiles ?
Le meneur de jeu d’Avrankou, qui compte déjà deux sélections en équipe A, a tout ce qu’il faut pour crever l’écran dans ce tournoi. Techniquement doué, avec une vision de jeu et une qualité de passe presqu’impeccable. Daniel Lanignan Gbenga ne demande que du temps de jeu pour éclore. Edmé Codjo devra compter sur lui.
Il a été rappelé par Edmé Codjo in extrémis, pour ce tournoi, alors qu’il n’était pas dans le groupe de locaux ayant participé aux deux derniers matches des éliminatoires 2012. Jordel Dossou, l’ailier des Requins de l’Atlantique a été convaincant lors des rencontres amicales livrés à Cotonou, même si c’était des équipes de faibles niveaux. Ce jeune de 19 ans, a tout de même un potentiel insoupçonnable. Dribleur fin et malicieux, avec sa pointe de vitesse et son habilité, il peut causer des problèmes au Nigériens sur son flanc gauche.
Baptème de feu en vue pour Hounsa, Gozo, Mama, Yaro, Naim et Fanou
Sur les vingt joueurs retenus, dix, découvriront le tournoi de l’Uemoa. Un baptême de feu en vue donc pour eux. Alain Hounsa sera logiquement aligné sur le coté gauche de la défense. Quant à Brice Gozo, il a tout les chances de conserver son poste de milieu défensif. Afissou Fayémi, le gaucher de l’Aspac ainsi son ex-capitaine Vincent Fanou, Seibou Mama et Djibril Naim les jeunes internationaux cadets surclassés, Nabil Yaro le défenseur discret de Tanéka Fc et le rugueux, Guy Akpagba des Dragons, peuvent eux-aussi grappiller du temps de jeu.
Seul Edmé Codjo a ses cartes en main. Il devra surtout opérer un choix difficile entre trois gardiens de buts qui se valent bien. Entre Saturnin Allagbé de l’Aspac, Ludovic Alla des Mambas Noirs, et Valère Amoussou du Mogas.
Géraud Viwami