(Un an après la fugue d’un jeune international)
Les jeunes footballeurs béninois en partance pour la France pour effectuer des essais dans des clubs qui les ont invités sont bloqués à Cotonou. Depuis la fugue d’Affo Gnambo Bari, le football béninois est sur liste noire et le gouvernement devra réagir.
Aubay
Affo Gnambo Bari, c’est par lui que le scandale arrive. Ce jeune international béninois vient de fermer une année de fugue en France. Depuis, le consulat a mis l’embargo sur les visas pour les footballeurs. Le Bénin a eu le privilège d’être invité au mondial des minimes de Montaigu en France en avril 2010. L’expédition s’est bien déroulée. La sélection nationale béninoise a appris bien de choses au contact des meilleures du monde. Mais c’est à Paris, sur le chemin de retour que se produit un incident. Après avoir échappé à la vigilance des responsables de la délégation au retour du mondial des minimes (moins de 16ans) de Montaigu. Depuis, c’est la course contre la montre. De Paris à Bassila, de la justice béninoise jusqu’à l’Interpol, c’est d’abord Félix Côme d’Oliveira alors membre de la fédération béninoise de football qui va entreprendre les démarches et recouper les informations. La complicité des parents, papa et frère, du jeune international étant établie, c’est la justice béninoise qui a été saisie. Mais les pesanteurs sociologiques étant, c’est dans les hautes sphères qu’il a été décidé de faire taire l’affaire et baisser la pression sur le père. Les interventions sont bien bonnes, mais le Bénin est mal barré sur ce coup.
La défaillance de l’administration du ministère des sports
Face à une situation comme celle-là, il faut comprendre que les cadres de l’administration du ministère des sports sont restés impassibles. Une fois la mission terminée et les frais empochés, l’incident a été pris à la légère. Aucun rapport du ministère des sports n’a été fait au gouvernement pour signaler qu’un mineur ayant été autorisé à voyager dans une délégation officielle a disparu. L’affaire est considérée comme un épiphénomène. La course pour le retour ou tout au moins la localisation du jeune international est devenu l’affaire de la fédération, puis du Cifas, centre auquel il appartenait avant de porter les couleurs nationales. Une année passe et toujours rien.
Le consulat dans un souci de clarté, le gouvernement béninois interpelé
Les autorités françaises après avoir cumulé les informations sur les fugues de jeunes internationaux béninois depuis les deux stages des Ecureuils juniors en 2004 et 2005 ont constaté que le cas Affo était la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Le Bénin désormais au pied du mur, devra réagir au plus haut niveau pour atténuer les effets de cet incident quasi-diplomatique. Car après une année, 4 jeunes du Cifas ont la chance d’aller s’essayer dans des clubs bretons qui les ont régulièrement supervisés puis invités.
(A suivre : Les effets néfastes de la crise des visas sur le football béninois)
Ne faisons pas d’illusion c’est le resultat des déballages sur nos chaines privées et publique sur les trucages des ages de nos joueurs qui en n’est la cause, et ce n’est que le début.Lorsque certains de nos journalistes et surtout ceux de l’ortb apprendrons que tous les blemes de notre foot ne doit pas s’exposés à la face du monde nous gagnerons en respect et dignité.
Loic, à mon avis cela n’a rien à voir avec les histoires d’âge de footballeurs béninois ou africains en général. C’est plutot quelque chose de déjà connu partout. Cette histoire de visa ne date pas d’aujourd’hui…Bezo Yaovi des requins s’était fait refuser aussi un visa dans le passé aussi! J’espère juste pour ces joueurs que seule la France fait sa capricieuse et qu’ils peuvent aller ailleurs dans l’espace shengen.
Vous avez raison en parti mais ces histoires de trucage sur les ages n’arrange rien à cette histoire. C’est vrai que par le passé il en avait eu des refus, bien avant le fugue du joueur de CIFAS, mais je pense sincerement au dela
suite,
des déballages, c’est l’état général de notre foot qui en est la cause.
Voila une partie de verite (?) sur le refus de visa aux jeunes. La presse ne se renseigne pas bien avant de nous balancer certaines choses. je pense que ce site va nous aider a mieux s’informer. Autre chose, nous avons la cukture de proteger nos proches et souvent on fait mal ce qu’on nous confie. Donc resultat TOUT EST MAL FAIT ET LES RESULTATS PRESQU’INSIGNIFIANTS.
Pour revenir a notre cas precis, on a pris l’habitude de negocier les choses quand de telles situations se produisent et les jeunes sont informes dans les clubs et non le grand public. Ces jeunes se preparent pour faire la meme chose des que le cas se presente a eux. Et cela, dans tous les domaines (sincerement jetons un coup d’oeil sur le passse anterieur et recent et meme present des dirigeants a divers niveaux et domaines du pays et la maniere de gerer les affaires publiques). on parle aujourd’hui de la refondation. Je crois sincerement qu’il faut une sincere refondation a la base (a partir de la famille, de l’ecole, dans la rue, au service, a l’eglise, dans les couvans etc).
NOUS N’AVONS PLUS DE REPERE.
A suivre …