La démission de 12 membres sur 15 a précipité la fédération béninoise dans la crise. Depuis le 20 décembre, c’est Bernard Hounnouvi qui conduit le processus devant mener aux élections conformément aux statuts de l’association. Au moment où la fédération internationale (Fifa) continue de clamer son opposition à ce processus (courrier du 2 février), c’est un test majeur que passent les différents délégués à cette assemblée générale élective qui va élire ou récuser la liste « Renaissance » menée par Victorien Attolou. C’est un bras de fer de légitimité qui va débuter, et en toute logique, les mêmes acteurs qui ont élu la liste « Espérance » restent bel bien crédibles et valables pour élire la liste « Renaissance ». La bataille juridique ne fait que commencer. En attendant, ce matin, c’est 51 délégués qui sont attendus à une assemblée générale déjà historique au vu des derniers développements et démonstrations de légitimité faites par les électeurs. Une première pétition pour demander au Directeur Exécutif la poursuite du processus, et puis une deuxième pétition pour suspendre le championnat ont été des actes forts qui prouvent que si la Fifa reste opposée à une élection, quoiqu’elle respecte les statuts, la légitimité qu’elle accorde à Anjorin reste bien discutable.
Aubay