Entre une équipe béninoise sans repère et une équipe burundaise, modeste mais joueuse, le nul 1-1 sonne comme un résultat logique, presque prévisible au vu des 7 mois passés.
Géraud Viwami
Cette première sortie des Ecureuils version Nobilo, n’a pas été un coup de maître. Les Ecureuils ont également joué pour la première fois, depuis 2004, en blanc à domicile.
Les poulains de Nobilo entrent quand même assez bien dans la partie. La première alerte est venue de la droite mais Makarimi est trop court à gauche (1’). Les verts burundais finiront par être cueillis à froid à la 3e. Tout part de Fassassi à droite qui trouve Poté. Ce dernier à l’entrée des 16 mètres sollicite le Une –deux avec Sessègnon. Le niçois se présente seul face au gardien burundais et marque d’un plat du pied parfait à ras de terre. 1-0. L’ancien clermontois signe ainsi son premier but en équipe nationale. Malgré l’ouverture du score des béninois, les burundais posent le jeu et essayent de trouver la faille. A l’inverse des béninois qui font preuve d’un grand manque de coordination tant en milieu qu’en attaque. Après la demi-heure de jeu les verts d’Adel Amrouche prennent le contrôle du jeu. Les Ecureuils souffrent en fin de première partie. L’arbitre sud africain, Mr Bennett renvoie les deux équipes aux vestiaires sur ce score d’un but à zéro.
En début de seconde période, Stéphane Sessègnon, sort sur blessure et cède sa place à Razak Omotoyossi (68e). Et les Ecureuils vont manquer cruellement de coordination en attaque. Les burundais vont prendre totalement le contrôle du jeu. Le milieu béninois est inexistant et multiplie les fautes. Koukou et Coréa sont presque à bout. La défense tient bon mais elle finira par craquer. L’attaquant burundais bien lancé dans le dos de la défense béninoise va battre Alla d’un tir à ras de terre (85’). Une égalisation logique et méritée pour les hirondelles. La rencontre va s’achever sur ce score de parité d’un but partout.
Les Ecureuils prennent un mauvais départ en concédant ce nul très amère à domicile. La Cote d’ivoire file seul en tête du groupe grâce à sa victoire 3-0 sur le Rwanda samedi à Abidjan.
Les onze entrants
Alla-Imorou, Adénon, Chrysostome, Boco-Koukou, Coréa, Fassassi, Makarimi- Sessegnon (Omotoyossi 67e), Poté.
Sur le banc
Allagbé ; Salomon Junior, Bézo, Adanhounmè, Séka, Adjaï Moussa.
une victoire, surtout avec la manière, serait un exploit si on considère la conduite de notre équipe nationale sénior depuis son élimination de la CAN 2010.
Il faut espérer que l’entraineur puisse avoir les coudées franches et le temps nécessaire pour remettre sur pied une team compétitive. Mais également que les gens qui voudraient animer le football dans notre pays soient ceux qui en ont effectivement la passion et la culture. Ce n’est pas forcément une affaire d’élite ou encore de fonctionnaire de l’état ou de ceux qui croient que c’est pour eux l’ultime activité pour se faire valoir et…devenir riche.
Chakirou Abikoyé (puisqu’il a été naturalisé de même que E Joseph, Dassagaté William (je ne sais pas sa nationalité exacte) sont des joueurs de milieu de terrain qui ont été les plus performants à ce poste lors du denier champonnat, sans oublier Sossa Greael qui a un peu du Sessegnon (je crois que ça vaudrais la peine de les voir ensemble une fois sur le terrai et de voir ce que ça donnerait)
On parlait d’un certain Kossoko du côté de beauvais, un certain Didavi du côté de l’Allemagne, un certain Tinha (Grenoble) qui avait refusé l’offre à la veille de la CAN
Que de se focaliser sur les championnats des pays de l’Europe de l’Ouest au point de nous ramaner des joueurs incapables de s’imposer dans les champoinnat de 3ème 4ème division je crois savoir que du Côté des anciens pays du bloc de l’Est il y a quelques joueurs béninois qui joeunt dans des champonnats moins médiatisés certes mais dans des équipes de 1ère division donc ayant un meilleur niveau de compétition dans les jambes et la tête.
ce sont des possibilités intéressantes de renforcement de notre équipes (et certainement il en auraient d’autres)
Mais pour de bons resultats encore faudrait il assainir l’environnement du foot béninois en éloignant les imposteurs et opportunistes qui ne pensent qu’à leur auto promotion socioéconomique désormais en faisant semblant de faire les choses autour et au sein de la famille du foot béninois on devient riche et influent et ça compte plus pour beaucoup que notre cher Pays puisse également se bâtir une histoire sur la scène du foot africain et que nous en éprouvions tous une fierté et une identité nationale.