Le stage des Ecureuils de moins de 20 ans a débuté sur le terrain, mais dans les arcanes administratives, ministère et fédération continuent leur sport favori : l’improvisation et la mauvaise coordination. Si Modeste Kérékou, nouveau ministre des sports à l’excuse de la crise nationale des structures de placement (Icc-gate), l’excuse des moyens n’est pas forcément la bonne. Le temps passe, et évidemment on ne sait de quoi le 25 juillet sera fait.
Le football : Pas une priorité à l’heure actuelle
Ils sont loin les années 2007, 2008 et 2009 où le président réglait les problèmes des Ecureuils en un tour de bras. L’argent a coulé à flots pour le bonheur des joueurs et de leurs responsables. Les temps sont durs. Le budget de l’Etat prévu à 1000 milliards de nos francs est ramené à 600. Et pourtant, ça chauffe toujours. La coupe des nations seniors a pompé plus de 2 milliards dans les caisses de l’Etat pour un résultat bien connu : la dissolution des Ecureuils.
Les mois sont passés et le milliardaire Ajavon, mécène du sport-roi, président de la ligue du football professionnel, mais surtout et avant tout grand importateur de divers produits agro-alimentaires est en froid avec l’Etat. Son business est mis en péril par des décisions concernant la Douanes. On vous passe des détails.
A cette double-crise s’ajoute la plus grande « banqueroute» des sociétés privées de placement illégal d’argent. L’Etat a laissé faire, les barons du régime tombent, les ministres encore dans le gouvernement ont dont droit chaque jour ou presque, à un conseil des ministres. Modeste Kérékou qui s’est annoncé il y a quelques semaines comme le manager-joueur d’une équipe qui veut gagner ses matches, devra attendre. Rester solidaire de l’équipe gouvernementale. S’occuper de toutes choses, sauf vraiment des dossiers du sport en général et du football en particulier. La présidence lui bouffe tout son temps. Au football, on parle du temps réglementaire. Pour en revenir à nos moutons, les Ecureuils juniors en l’occurrence, l’échéance c’est le 25 juillet. Pas de moyens financiers conséquents de l’Etat, face à un budget officiel pour les deux matches, qui dépasse largement les 250 millions de nos francs.
Alain Gaspoz qui semble comprendre le ministre Kérékou et sa situation, devra avec son équipe, limiter la casse le 25 juillet avec une ossature locale peu aguerrie. Ceci, en espérant que l’Etat reprenne ses responsabilités et que l’Icc-gate entre-temps, n’aurait pas emporté tout ce qui reste de l’Etat…
Aubay