Samedi au stade de France, comme Ogounbiyi un an plus tôt, Stéphane Séssègnon a soulevé la coupe de France. Dominateurs de Monaco, une seule réalisation de Guillaume Hoarau aura suffit aux parisiens pour sauver une saison assez mitigée.
Géraud Viwami
Sur le flanc gauche ou droit, on n’a vu un Sessègnon assez juste mais influent quand même sur le jeu parisien. En première période les franciliens sont dominateurs. A la 14’Sessègnon dépose un corner sur la tête de Sakho mais Pino sauve sur sa ligne. (49’) il décale Hoarau dans la surface qui tire à coté. (63’) Il lance parfaitement Erding mais ce dernier ne cadre pas. A quinze minutes du terme, Guily cède sa place à Luyindula. Séssègnon passe à droite. Sur ce flanc il est plus entreprenant et plus à l’aise dans ses combinaisons avec Jallet. Les hommes de Kambouaré ont toujours le contrôle du jeu mais doivent disputer les prolongations. Les parisiens continuent sur leur lancée, Sessègnon aussi. Il dépose un corner sur Hoarau qui appuie trop sa tête (92’). La libération interviendra en fin de première partie de prolongation. (105’) Ruffier repousse un tir de Jallet, Hoarau seul dans les six mètres marque de la tête. Dans la seconde manche, les franciliens gèrent leur avance jusqu’au coup de sifflet final. Mais on a eu peur pour Sessègnon à la 109’.En effet Hoarau tacle Néné, les esprits s’échauffent, il tente de calmer François Modesto. Mais ce dernier le bouscule mais pour une fois, le natif d’Allahé a gardé son sang froid. Il s’offre ainsi le premier trophée de sa carrière et succède à Ogounbiyi vainqueur en 2009 avec Guingamp. Paris sauve sa saison.