Dans une émission sur la télévision nationale diffusée mardi soir, où il était invité avec Alain Gaspoz et Aubay-Rolland Zohoun pour faire le point de la participation des Ecureuils, Michel Dussuyer est revenu à froid sur le jeu de son équipe.
Les responsabilités sur chaque but encaissé.
Face au Mozambique, c’est Djidonou qui est le responsable à 100% sur le premier but, expliquera en substance Michel Dussuyer.
Sur le 2e but, le sélectionneur a déploré le fait que son gardien de but ait contrôlé le ballon sur plusieurs mètres avant de dégager en touche, augmentant ainsi la distance qui le séparait de ses buts. mais c’est aussi le manque de caractère et de réaction du collectif que le sélectionneur déplore sur ce deuxième but mozambicain.
Pour le deuxième match face au Nigéria, l’action de but est venue d’un coup franc. Michel Dussuyer révèle qu’avant le match, il avait été décidé que Djima Koukou prendrait en charge le colosse nigérian, Shittu, sur les coups de pieds arrêtés. Dans les faits, c’est Khaled Adénon qui s’y est collé. la suite de l’action va donner un penalty pour le Nigeria. « un penalty injuste » redira en somme Dussuyer, car Boco avait l’intention de placer la tête, au prime abord et c’est finalement la balle qui vient vers sa main.
Pour le premier but face à l’Egypte, Dussuyer explique que Djidonou a manqué de concentration et d’attention et que le buteur égyptien a eu de la réussite sur le coup, car à la base, il voulait centrer.
Sur le deuxième but égyptien, c’est l’ensemble de l’équipe qui manque de présence et de caractère.
Michel Dussuyer et la peur…
si le sélectionneur souligne qu’à Lomé il a eu un groupe studieux, serein, il reconnaît que durant les quelques jours passés à Cotonou dans le sillage du match face à la Libye, il a eu très peur. » A Lomé, tout allait bien, tout comme à Benguéla aussi où nous étions bien installés. Mais durant trois jours passés à Cotonou, j’ai eu très peur. »
la faute aux questions de primes qui ont failli faire voler en éclats l’équilibre de l’équipe après le passage musclé du président de la ligue et du président de la fédération pour accuser les joueurs de chantage.
Le deuxième grand moment de peur était ce match face à l’Egypte où Dussuyer sentait le « danger permanent sur l’équipe.» le technicien français a donc eu « très peur » revoyant le spectre du 5-1 de novembre 2008 au Caire lors d’un match amical avec le même adversaire.
Aubay